Ecrans et myopie chez les jeunes
La myopie touche de plus en plus de jeunes en âge scolaire
Plissements de paupières, tendance à vouloir se rapprocher du tableau ou des écrans… chez un enfant, ces signes révèlent souvent un début de myopie. Même si la piste génétique n’est pas a négligée, plus de 100 gènes sont associés à la survenue de la myopie. Et qu’il existe plus de risque pour un enfant de devenir myope quand ses parents le sont : deux fois plus de risque si l’un des deux parents est myope, huit fois plus si les deux sont touchés. L’hérédité ne permet pas d’expliquer l’ampleur de l’« épidémie ».
C’est plutôt du coté des nouveaux modes de vie très portés sur les écrans et objets connectés qu’il faut aller chercher. Les jeunes passent de + en + de temps devant les écrans, au détriment des activités de plein air. Que ce soit avec la télévision, un smartphone ou une tablette numérique, on estime que les jeunes de 16 à 24 ans passent désormais plus de 9 heures par jour les yeux rivés sur un écran. Or les efforts nécessaires pour maintenir la vision de près sollicitent intensément les muscles des yeux qui peuvent aller jusqu’à se spasmer, et, de fait, avoir des conséquences sur la qualité de la vision de loin.
En 2008, une équipe de chercheurs Australien a identifié que les enfants ayant des activités dehors étaient moins myopes que les autres. De même en France, on observe en effet une différence entre les petits urbains et les enfants qui grandissent à la campagne.
Pour limiter les répercussions sur la santé, il est important d’alterner les activités. L’idéal : 1 heure de plein air pour 1 heure face à l’écran.